La salive
Depuis la fin des années 1950, nous savons que la salive peut contenir les traces d’une maladie éloignée de la bouche1.
Les biopsies liquides s’imposent par leur caractère non invasif. Parmi tous les liquides accessibles, la salive est de loin le plus simple à prélever. C’est aussi le plus simple à transporter même sur de longs trajets2,3.
Nous savons aujourd’hui qu’elle contient énormément d’informations moléculaires accessibles par la combinaisons de techniques de séquençage à haut débit et d’intelligence artificielle.
Nous savons également que ces informations concernent de nombreuses pathologies et conditions et qu’au-delà du diagnostic précoce, la salive peut fournir des informations sur le risque individuel de développer une maladie, sur l’évolution des pathologies ou sur la réponse thérapeutique, le tout de manière simple, rapide et non invasive4.
1- https://acsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/1097-0142%28195903/04%2912:2%3C359::AID-CNCR2820120219%3E3.0.CO;2-H
2- Bendifallah, S.; Dabi, Y.; Suisse, S.; Jornea, L.; Bouteiller, D.; Touboul, C.; Puchar, A.; Daraï, E. A Bioinformatics Approach to MicroRNA-Sequencing Analysis Based on Human Saliva Samples of Patients with Endometriosis. Int. J. Mol. Sci. 2022, 23, 8045. https://doi.org/10.3390/ijms23148045
3- https://www.thehindu.com/sci-tech/science/saliva-the-next-frontier-in-cancer-detection/article66632304.ece
4- https://doi.org/10.1146/annurev-anchem-061020-123959
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